9 au 11 avril 2014
Participation de la Promotion 2013/2014 au Concours de plaidoirie PI à Montpellier

 Par Justine DESAUBEAU, Aurélie BETTE et Yvan JAMOIS



 

Concours de Plaidoirie en PI 2014 – 6e édition à Montpellier

 
 

 
 
Le 9 avril dernier, avait lieu à Montpellier la 6e édition du Concours National de Plaidoirie en Propriété Intellectuelle.
 
 
Place de la Comédie - Montpellier (Photographe Justine DESAUBEAU)
Réunissant 17 équipes issues de 14 universités proposant un M2 en Propriété Intellectuelle, le concours permet aux étudiants de se mettre dans la peau d’un avocat (en demande et en défense) en se confrontant à un cas pratique abordant les thèmes de la propriété intellectuelle.
 
 
Carte des participants 2014 (CN2PI)
Cette année, le cas concernait notamment les droits de l’inventeur-stagiaire et abordait aussi la question de la titularité des droits en matière de brevet, de droit d’auteur sur un article de presse ou encore de droit d’auteur sur une base de données.
 
Le concours s’est ouvert par une conférence sur l’art oratoire présentée par Maître Pascal Créhange et permettait également aux étudiants d’assister à des conférences sur le thème des partenariats publics et privés.
 
Les plaidoiries avaient lieu à l’EFACS (Ecole des Avocats) et c’est finalement l’équipe de Montpellier qui l’a emporté sur celle de Sciences Po Paris, lors de la finale au TGI de Montpellier, le 11 avril.
 
Maison des avocats - Montpellier (Photographe Justine DESAUBEAU)
Nous avons pu y assister moi-même et deux de mes camarades, Aurélie Bette et Yvan Jamois, fiers de représenter notre promo à Montpellier.
Afin de rendre compte de notre expérience, je les ai soumis à une petite « interview ».
 
 
Justine Desaubeau : Pourquoi avoir participé au concours ?
 
Yvan Jamois : Ce concours nous permettait d’acquérir une expérience dans l’art oratoire, savoir parler et être à l’aise à l’oral est indispensable dans les métiers du droit.
Cette expérience était d’autant plus utile pour moi, étant donné que je me destine à la profession d’avocat. Cela fait donc une expérience enrichissante qui m’a permis de mieux d’appréhender la plaidoirie dans le domaine de la propriété intellectuelle.
Ce concours permettait également de rencontrer d’autres étudiants en propriété intellectuelle et des professionnels du droit, et de partager avec eux, du cas pratique qui nous a été soumis et des plaidoiries.
 
Aurélie Bette : L’organisation d’un concours de plaidoirie exclusivement en propriété Industrielle est une expérience unique. En effet, la propriété intellectuelle n’est pas le domaine dans lequel on s’attend à plaider.
Outre soutenir les plaideurs de mon équipe, ma motivation essentielle en tant que suppléante était la rencontre des autres étudiants de Propriété Industrielle de France ainsi que des professeurs, enseignants et professionnels.

JD : Expliquez-nous votre rôle dans le concours ?
 
YJ : Mon rôle dans le concours a été multiple, comme les autres personnes du groupe, on ne s’est pas limité à une seule tache.
J’ai ainsi participé à la recherche et à la rédaction des conclusions, et j’ai également plaidé à la fois en demande et en défense, ce qui nous a permis de voir les différents aspects de la plaidoirie.
 
AB : Le suppléant doit par définition remplacer les plaideurs dans ses fonctions en cas d’empêchement. Il s’agit en réalité de soutenir et d’accompagner ses collègues dans cette expérience, répéter ensemble la plaidoirie et maintenir la motivation de l’équipe.
Le suppléant fait en amont partie de l’équipe de rédaction des conclusions. Il  participe ainsi, en principe, de A à Z au projet, de la compréhension du sujet à l’art de plaider.
 
JD : Parlez-nous de votre sentiment sur le concours ?
 
YJ : Le concours est une très bonne expérience, il est conseillé à toutes les personnes qui envisagent la propriété intellectuelle comme domaine de prédilection.
Si le stress était présent au début, il s’est vite dissipé, on s’est tous senti à l’aise que ce soit avec les membres du jury ou les autres équipes avec lesquelles on discutait. Le groupe était vraiment déçu de ne pas continuer à plaider.
 
AB : L’équipe de Lille 2 est arrivée à Montpellier très détendue (peut-être trop), non parce que nous étions sûr de nous mais bien parce que nous souhaitions profiter pleinement de cette expérience. Nous avons été rapidement soumis à une pression cordiale de nos adversaires, bien déterminés à remporter le concours…
C’est surtout la proximité et le partage inhérents à l’Auberge de Jeunesse qui a rapproché les candidats. Nous y avons passé de agréables moments avec les autres équipes.
L’organisation du « Diner de Gala » était également une charmante idée, un moment de convivialité et de partage.
Quant au concours lui-même, le stress de la  première plaidoirie était intense, surtout lorsque votre équipe est en défense et passe donc en second. Mais la première plaidoirie passée, le plaisir remplace le stress et nous ne souhaitions plus que cela se termine.
 
JD : Est-ce que cela a confirmé votre envie de pratiquer la PI ?
 
YJ : Il est difficile de dire si cela a confirmé ou pas mon envie, car c’est éprouvant de travailler sur un cas pendant plusieurs mois et de plaider plusieurs fois dans la journée ! Mais cela ne m’a pas retiré l’envie de pratiquer la propriété intellectuelle, c’est surement bon signe !
 
AB : Je ne pense pas que le concours a eu pour ma part une réelle influence sur mon choix d’exercer ou non de la Propriété Industrielle.
Cependant, les échanges entre juristes en spécialité PI permettent de donner une dimension plus importante à la profession. Notamment, les discussions autour des sujets de mémoire permettent de s’apercevoir de l’étendue, de la diversité et de l’intérêt de la matière.
 
JD : Qu’est-ce que vous retirez de cette expérience ?
 
YJ : La principale chose que je retire de cette expérience c’est la plaidoirie en elle-même : le fait d’acquérir une meilleure aisance à l’oral et donc la plaidoirie ça s’apprend ; et le concours fut un pas important vers cet apprentissage.
De plus, ce séjour à Montpellier a été également été un moment de rencontre et de partage, ce qui est un aspect du droit que l’on oublie parfois.
 
AB : Ce concours restera une expérience enrichissante tant sur le plan personnel que professionnel. Le métier de la PI est une profession dans laquelle on peut aisément s’épanouir.
 
 
Maintenant, rendez vous en 2015 à Aix-en-Provence, pour la 7ème édition du concours.
 
 
Site du CN2PI

 

Dernière mise à jour de cette page : 14 mai 2014.
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